L’Association américaine des bibliothèques (ALA) vient d’annoncer une nouvelle campagne relative à l’impression 3D dans les établissements de lecture publique : Introduction à l’impression 3D et politique publique. Ce document présente les différentes façons d’utiliser les imprimantes 3D en bibliothèque (loisirs, santé, BTP, aéronautique) ainsi que les matériaux (PVC, ABS) utilisés Il aborde également des points juridiques liés à cette technologie et les responsabilités qu’elle implique.
Selon Alan S. Inouye, responsable de la commission politique des technologies de l’information de l’ALA, le développement croissant de ce type de service en bibliothèque implique de plus en plus de questions juridiques notamment en raison du statut de créateur qu’acquièrent les usagers qui deviennent producteurs. (Qui est l’auteur ? Le fabricant de l’imprimante qui donne vie à l’objet ou celui qui le développe ?) Il n’y a pas, aujourd’hui, de jurisprudence qui puisse aider dans le domaine de la propriété intellectuelle liée à l’impression 3D. Toujours selon Alan. S Inouye, les services d’impression 3D ont atteint un tel niveau qu’il devient nécessaire pour les bibliothèques de développer des politiques ou des stratégies qui soutiennent la mission des bibliothèques dans l’accès à l’information vis-à-vis de ces technologies. Par ailleurs, il estime que si la communauté des bibliothèques favorise la création numérique de façon conséquente, cela constitue une opportunité pour participer au développement d’une politique publique sur la fabrication numérique.
Dans les mois à venir, l’ALA publiera un livre blanc et des fiches qui aideront la communauté des bibliothèques à mieux comprendre et s’adapter au développement des imprimantes 3D et particulièrement la relation entre cette technologie, la propriété intellectuelle et les libertés individuelles.
A quand une telle initiative du côté de la France ?
Pour télécharger le PDF (anglais), c’est ici !
Source : ALA
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