Ma semaine de la vie privée / jour 4

Nous avons parfois tendance à conserver des données sur les usagers « au cas où ». Il faut bannir ce réflexe et ne collecter que des données strictement nécessaires déterminé par des finalités précises. Mai cette obligation du RGPD n’est pas toujours respectée pour le moment. Le prétexte qui est parfois utilisé est celui des statistiques. Effectivement, nous avons besoin de réaliser des stats pour évaluer la portée de nos actions ou pour remplir l’enquête annuelle du Service du Livre et de la Lecture.

Afin de limiter les risques de fuites ou de conservation injustifiée, on peut dé-identifier les données de nos usagers. En effet, on s’en moque de savoir que Mr Tartempion ou Mme Michu a participé à la rencontre d’auteur du mois dernier. On peut donc supprimer le nom de ces usagers. Je vous propose donc un petit memo pratique qui consiste à transformer des données brutes en données dé-identifiées.

Catégorie de donnéesDonnées brutesDonnées de-identifiées
Date de naissance10/05/198140 ans
Adresse3 rue de la République Amiens80090
Adresse IP (site web / ressources numériques)192.168.93.49192.168.XX.XX
Inscription Mr Tartempion, 59 ans, 2 rue des Alouettes, 99 999 Ville CityHomme, 55 – 64 ans, Quartier Butte-Verte
Dé-identifier des données d’usagers

Ce principe de dé-identification des données s’applique surtout pour les animations et les événements sur inscriptions organisées par la bibliothèque. Mais une fois l’événement terminé, il n’y a plus de raison de conserver les données des participants. Si on a besoin de conserver des données à des fins statistiques, on pratique la dé-identification. Par ailleurs, en cas de fuite de la base de données constituée à cette occasion, les assaillants disposeraient de peu de données utiles. Mais rappelez-vous, même anonymisées, les données peuvent permettre de ré-identifier une personne.

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