Ma semaine de la vie privée / jour 3

Je poursuis ma semaine consacrée à la vie privée en bibliothèque avec ce troisième article (le #1 et le #2). Aujourd’hui, je souhaite vous rappeler ou vous faire prendre conscience qu’on manipule beaucoup de données personnelles de nos usagers.

A partir d’une situation fictive, je vais vous montrer qu’on peut disposer d’un volume d’informations digne de la NSA. Que ce soit lors d’atelier ou d’accompagnement dans la réalisation de démarches administratives, la manipulation de données personnelles d’usagers est fréquente. Ils nous les fournissent volontiers parce qu’ils nous font confiance. Ne trahissons pas cette confiance en faisant n’importe quoi de ces données. (N’hésitez pas à agrandir l’image ci-dessous pour mieux voir).

On nous vend souvent le mythe de l’anonymisation des données personnelles. C’est juste un blanc-seing pour pouvoir utiliser nos données afin de pouvoir nous tracker dans les moindres recoins du cyberespace. En recoupant quelques données non identifiantes, on peut ré-identifier un individus. Je vous invite à tester l’Observatoire de l’anonymat pour vous en rendre compte. Il faut savoir que les datas broker, les courtiers de données, peuvent disposer jusqu’à 1500 informations différentes sur les individus.

Pour conclure, moins on collecte de données moins on s’expose à une fuite importante de données. N’utilisons que les données strictement nécessaires et assurons-nous des mesures de sécurité prises pour garantir la protection des données des usagers : intégrité, authenticité et confidentialité. Cela est également valable pour les prestataires avec lesquels nous travaillons !

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